Sept
Merveilles, trois
continents, une
odyssée
Partez à la rencontre de civilisations disparues
« J'ai vu les murs de l'antique Babylone sur lesquels
courent des chars, et ce Zeus des bords de l’Alphée;
j'ai vu les jardins suspendus et le colosse du Soleil, l'immense
construction des hautes pyramides, et le magnifique tombeau
de Mausole ; mais depuis que j'ai vu le temple de Diane qui
s'élance dans les nues, toutes les autres merveilles
se sont trouvées éclipsées; et comment
cela ? C'est qu'à l'exception de l'Olympe, le Soleil,
dans aucune contrée, n'a rien vu qui soit comparable. »
Antipater de Sidon, Anthologie de la Grèce (vers
-140)
Vers
-140, le grec Antipater de Sidon prétend avoir
contemplé sept monuments splendides de l’Antiquité.
Son voyage se fait dans un contexte où Rome n’est
pas encore l’empire dominant dans le monde méditerranéen.
Les trois continents couverts par les «merveilles » :
l’Europe, l’Asie et l’Afrique gardent encore
leurs spécificités, leurs cultures et la gloire
de leurs majestueux monuments. Dès l’énoncé de
l’auteur-voyageur,
les interrogations sont nombreuses. Autant sur la sélection
: pourquoi n’avoir retenu que sept monuments ? pourquoi
seulement dans l’est du «monde connu » ?;
que sur l’état des monuments à la fin du
IIe siècle avant J.C : à l’époque
d’Antipater on sait que certains d’entre eux avaient
déjà disparu ou étaient à l’état
de ruine.
Notre « touriste antique » a-t-il pu vraiment
voir ces monuments, les visiter, y rencontrer les successeurs
de leurs bâtisseurs ? Quant au voyage d’Egypte
jusqu’en Grèce en passant par la Mésopotamie,
il était faisable mais dans quelles conditions ?
Dans les traces des écrivains voyageurs antiques, la série nous emporte dans le bassin méditerranéen, carrefour des civilisations disparues.
Du désert égyptien aux gorges du Péloponnèse en passant par les criques d’Asie Mineure, nous découvrons les paysages originels des monuments et cités antiques. A pied, en bateau ou à vol d'oiseau, un parcours sur les traces des voyageurs de l'Antiquité.